La fouine et le furet sont des mammifères de la famille des mustélidés. Ils présentent quelques traits de ressemblance, ce qui amène parfois à les confondre. Cependant, il s’agit bien de deux animaux différents. Tour d’horizon sur les éléments distinctifs entre une fouine et un furet.
La principale différence entre la fouine et le furet
En dehors de leurs appellations respectives, la principale différence entre les petits mammifères se trouve au niveau du pelage.
En effet, le nom de la fouine s’inspire du latin (Martes foina, son appellation scientifique), qui signifie martre des hêtres. Il se distingue de la martre commune (scientifiquement appelée Martes Martes). La fouine se reconnait à la couleur blanche ou beige du pelage de son poitrail.
Le furet est un mammifère velu à queue et moustachu doté de quatre pattes. Il porte l’appellation scientifique de Mustela Putorius Furo. Pour le reconnaitre, il suffit d’observer sa fourrure. En effet, celle-ci présente deux types de poils, le poil de garde et le sous-poil. De couleur foncée, le premier se différencie en raison de sa longueur et sa dureté. Le second type de poil est plus fin, doux et moins long que le premier.
Les autres traits distinctifs entre une fouine et un furet
Les autres critères permettant de différencier les deux espèces sont liés à leurs :
- Mode de vie ;
- Milieu de vie ;
- Alimentation ;
- Caractéristiques physiques ;
- Espérance de vie.
Mode, milieu de vie et alimentation de la fouine et du furet
Plus actives la nuit que le jour, les fouines sont des prédateurs nocturnes. Leur principale occupation se résume à chasser les petits rongeurs comme la souris, le mulot ou la musaraigne. Elles se nourrissent également de certains oiseaux (poule, pigeon…) et n’hésitent pas à s’emparer de leurs œufs.
Le furet mange principalement de la viande. Les aliments d’origine végétale lui causent l’indigestion. Le furet se domestique par l’homme depuis des milliers d’années. À l’origine, sa mission consistait à éloigner les lapins et les rougeurs des cultures.
La fouine s’adapte à tous les milieux de vie. Elle vit aussi bien dans les brousses qu’à proximité des habitations. La réputation d’opportuniste la précède en raison de sa nature à occasionner des ravages dans les domiciles. Le mammifère peut aussi se glisser dans les poulaillers, non pas pour dévorer les poules. En réalité, le petit animal vient y chercher refuge afin d’échapper aux affres de l’hiver. Cependant, les volailles, effrayées par sa présence, commencent à piailler. Dès lors, la fouine se sent menacée et passe à l’attaque.
Contrairement à la fouine, le furet ne pue pas. Il dégage plutôt une odeur parfumée, musquée. Cependant, lorsque le petit animal se retrouve face à un danger, il lâche un pet. Cette situation s’appelle un « déglandage » et peut également se produire lorsque le mammifère éprouve une énorme joie. Certes, l’odeur est un peu agréable, mais pas insupportable.
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Les aptitudes physiques et l’espérance de vie propres à la fouine et au furet
D’une longueur comprise entre 40 et 54 cm, le poids d’une fouine tourne autour de 1,1 à 2,3 kg. Sa durée de vie dépend de son habitation. En milieu hostile, il ne peut survivre plus de 10 ans. Néanmoins, lorsqu’il est apprivoisé, son espérance de vie peut atteindre un maximum de 18 ans. La fouine dégage une mauvaise odeur, mais pas à tel point que celle-ci nuise à l’homme.
Le poids du furet, à l’âge adulte, varie entre 0,5 et 2 kg. Toutefois, les femelles ne pèsent pas autant que les mâles. La femelle excède rarement le seuil de 1 kg. L’espérance de vie d’un furet est de 10 ans en moyenne lorsqu’il est élevé dans d’excellentes conditions. L’éleveur doit respecter son alimentation et le laisser profiter de la lumière naturelle.
Le furet n’a pas besoin de prendre un bain pour rester propre. Lorsque son pelage entre en contact avec l’eau, cela stimule la production des glandes sébacées et l’animal sent mauvais.